C’est la période Yéyé sous le pseudonyme de Gary
L'Ange Noir et son groupe "Les démons".
Il fait son premier disque chez Barclay. Mais sa
voie, c'est l'écriture, sans se décourager,
chanter devant les terrasses de café, dormir dans un camion désaffecté Porte de
Clignancourt à Paris, ne pas manger à sa
faim… Puis un jour, en faisant la manche, sa
grande chance, sa lumière : une femme, Arlette Tabard, dite
"Babar" (directrice des programmes de
la station Europe 1), l'envoie
chez Philips. Grâce à elle commence sa carrière
d'auteur compositeur interprète avec des succès comme : "Un
adieu" (2eme grand prix de la Rose d'or en
1967, reprise de par le monde), ainsi que 'Les
amoureux sont les mêmes", "Ou tu porteras mon deuil" (d’après le livre de Dominique Lapierre et Harry
Collins sur la vie du matador El Cordobés). Il rencontre un tourneur, Roland Ribet, qui devient son agent. Ainsi commencent les galas et concerts.
Avec Nana Mouskouri il fait l'Olympia en lever
de rideau, vedette américaine avec Serge Lama,
Bobino avec Georgette Lemaire, Francis Blanche, une tournée en Afrique avec
Marie Laforêt, et bien d’autres….
La malchance le met sur la route de producteurs qui le déçoivent, et c’est
sa chance, puisqu'il arrête de chanter pour
écrire pour les autres. Heureux de composer pour Jean Pierre Cassel, Jean Louis
Foulquier, Marie Laforêt, Los Machucambos, Julio Iglésias, John Rowles, Claudio
Villa, Mick Micheyl qui, grâce à ses émissions de télévision, le fait connaître du grand public. Heureux d’écrire des
chansons pour le jazzman Maxime Saury, Enrico Macias, Ray Ventura, Georges
Guétary et tant d'autres. Il collabore avec
Pierre Delanoë, Claude Lemesle,
Roger Hanin, Jean Louis Foulquier, Jean Claude Collo, Charles Level, Bob Dupac, P. A. Dousset, J. Dupré, et avec son complice presque frère Joe Gracy.
Puis arrive ce que l'on pourrait appeler la
décision populaire, avec le Concours de la Chanson Française, qui permet de sélectionner la chanson qui représenterait
la France au Concours Eurovision de la chanson.
Et le public, qui lui a du talent, lui donne sa chance à plusieurs reprises :
-"1, 2, 3", en 1976, deuxième prix pour la France avec Catherine
Ferry (et Daniel Balavoine dans les chœurs...)
-"L'Oiseau et l'enfant", en 1977, Premier prix avec Marie Myriam,
- "Humanahum", en 1981, troisième prix
avec Jean Gabilou...
Quant à "Papa Pingouin" en 1980, avec Sophie et Magaly pour le Luxembourg,
c’est pour faire un clin d'œil aux enfants. Pari
réussi car elle fait partie des rondes enfantines
comme la "Souris verte" et aujourd’hui un des plus grands succès avec "Pigloo".
En 1982, européen avant l’heure,
avec Ralph Siegel il a la chance de signer les
paroles avec P. Delanoë de
"La Paix sur terre", premier prix pour
L'Allemagne. Sans oublier les génériques de France Inter :
"Studio de
nuit" et "les Saltimbanques", deux émissions de Jean Louis
Foulquier...
Il signe aussi des musiques de films, dont
"La dernière Image" avec Véronique Jeannot et Michel Boujenah, film sélectionné au Festival de Cannes en 1986 dont le
réalisateur est Lakhdar Hamina qui quelques années auparavant avait remporté la
palme d’or à Cannes avec "Les Années de braise".
Aujourd'hui il revient à ses premières amours et prépare un album près du cœur.
De son cheminement artistique
il garde en mémoire
bien des anecdotes, bien des histoires, bien des scoops et nous les révélera au
fur et à mesure...
Remerciements...
Jean Paul tient à remercier :
les arrangeurs, Jacques
Denjean, Paul Piot, Raymond Donnez, David Sprinfield, Léo Clarens, Jean Claudric, Jean Musy, Tonny Rallo,
les choristes, Les Fléchettes, les Frères Costa, les Soeurs Richard
Luis Garzon producteur,
Jean Jacques Tilché producteur de "L'oiseau et l'enfant"
sans oublier Patrick Bithoune, qui m'a aidé dans mes démarches pour les
différents concours "Eurovision"
et
tous les musiciens,
sans qui nos oeuvres n'existeraient pas !
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